Dans notre domaine d’activité, un nouveau médiateur de la consommation est né le 20 août dont nous reparlerons.
Dans les tuyaux, des préconisations de rémunération à l’aide juridictionnelle des avocats et médiateurs lamentables et carrément dissuasives puisqu’il faudrait payer pour travailler. Seules les associations de travailleurs sociaux déjà subventionnées toucheront en plus cette obole mais aucun médiateur en libéral ne pourra exercer et aucun avocat ne pourra assister un client en médiation avec + ou – 40 euros en tout et pour tout. C’est encore pensé par des fonctionnaires pour des fonctionnaires ou quasi assimilés car là cela devient une prime au travail réel déjà rémunéré par les subventions. Et en avant pour la concurrence déloyale orchestrée par l’Etat, un comble..mais il est prétendu en haut lieu que l’on veut faciliter la médiation et autres modes.
A ce sujet, on attend de voir aussi si on va imposer le diplôme de médiateur familial à tous pour faire de la médiation familiale, diplôme inventé par les travailleurs sociaux pour eux-mêmes qui se sont cooptés en cherchant à éliminer pour la plupart ceux qui n’étaient pas travailleurs sociaux. Avec 35h de droit au programme, il est clair qu’il vaut mieux prendre un avocat médiateur en conventionnel, il vous dira le droit, ce qui évitera de vous fourvoyer dans des choix qui ne sont pas libres parce mal éclairés juridiquement de sorte que vous n’auriez pas dit oui si vous l’aviez su avant. C’est pourtant bien à cela que l’on peut s’attendre pour vous éviter de soumettre votre litige à un juge directement.
Et enfin, les formations en droit collaboratif reprennent avec l’adpci.
A bientôt après la braderie de Lille…