La formule n’est pas de moi et je la trouve franchement malheureuse pour être reprise sous forme de post it dans un fascicule au demeurant fort bien fait par ailleurs qui s’intitule « avocats, mode d’emploi » édité par le CNB qui figure sur la page d’accueil de notre blogosphère du CNB. Elle ajoute à la confusion sur le terme médiation et j’aurai préféré comme pis aller, c’est aussi d’avoir un bon avocat car une bonne médiation est menée par un vrai médiateur qui est une tierce personne. Ce professionnel peut certes par ailleurs être avocat mais pas dans la médiation qu’il a en charge qui impose neutralité et impartialité tandis que les personnes en médiation peuvent si elles le souhaitent se faire assister par un avocat que ce soit pednat les séances ou après celles-ci selon le besoin ressenti et les difficultés par exemple vécues. Si ce sont les avocats qui mènent un processus de négociation avec leurs clients qui emprunte au processus de médiation, ils ne sont pas neutres et impartiaux même si l’objectif est de tendre à prendre en considération les intérêts et besoins mutuels des parties en litige pour leur permettre d’avancer par elles-mêmes en toute connaissance de cause juridique. Cela relève du droit collaboratif ou de la procédure participative de négociation assistée par avocats qui est version adaptée de la formule américaine de « collaborative law » qui ne veut pas dire grand chose en tant que telle car il ne s’agit pas de droit mais de méthode. Ce n’est pas de la médiation proprement dite.