Lartemizia a un blog qui a attiré mon attention car avec beaucoup d’humour, elle relate son parcours de digne combattant zélé dans les méandres du RSA/RMI dans un billet intitulé « je n’ai pas sombré » ici . Son passage devant le médiateur de la CAF sollicité par elle dans le cadre d’un recours contre un trop perçu CAF et les modalités de remboursement de celui-ci m’ont évidemment interpellée. Elle y raconte les conseils du médiateur en 20mn d’entretien puis 30mn de parlotte (car il attend sa femme pour partir, dixit). Il l’ a assurée qu’il la soutiendrait et bien sûr, elle y croit, ce qui est possible au demeurant mais voilà le temps passe… Elle attend donc et puis évidemment, elle n’a pas agi valablement dans les délais de recours en ayant visiblement considéré que le médiateur de la CAF allait arranger la situation sans être démentie par cet homme aux allures compétente et sans doubler cette intervention de précautions minimales. Sans recours en bonne et due forme à qui de droit, c’est un refus. Mais le médiateur sait encore ce qu’il faut faire, elle « fait tout comme il dit » pour la suite et va pouvoir interjeter appel dans le délai imparti de cette décision et raconte comment elle se heurte à la suite de cela aux difficultés du recours avec un mois pour réagir et se voir représentée à Paris en étant dans le Gard…. Comme il est encore temps puisque la notification est du 15 janvier 2010, on ne peut que lui conseiller de solliciter l’aide d’un avocat intervenant à l’aide juridictionnelle et même spécialisé au mieux en droit social pour se faire représenter dans cette affaire parce qu’il est évident qu’elle serait arrivée à un meilleur résultat rapidement s’il s’avère comme elle le pense qu’il s’agit d’une pure erreur de calcul du RMI par la CAF. Voilà bien du temps perdu en tracasseries administratives qui ne sont pas finies ! Il est absolument lamentable que ces pseudos médiateurs qui ne sont que des relais entre leur administration et les usagers s’arrogent des pouvoirs qu’ils n’ont pas et jouent les conseilleurs ou les « défenseurs des droits », ce qui n’est pas leur rôle en laissant à penser qu’il n’y a rien d’autre à faire que de suivre leurs conseils erronés. Il est dommage que les personnes démunies (qui ont une prise en charge des frais visiblement ignorée ) mais de manière générale, tout citoyen qui reçoit un refus administratif n’aient pas le réflexe plutôt d’aller voir un avocat pour préserver leurs