C’est au Canada dans les territoires du Nord Ouest une expérience de deux ans qui est tentée pour faire clairement des économies de frais de justice comme l’explique l’aquilon dans un article écrit par Françoise Jaussoin: <> Mon commentaire: encore faut il que pour prendre une décision qui a des conséquences notamment sur leur patrimoine par exemple, les personnes en litige aient une information suffisante sur les effets juridiques de leurs décisions et des alternatives qui s’offrent à eux ! quant à la médiation par téléphone, elle a évidemment ses limites pour faciliter une reprise du dialogue direct. SA Réponse:la raison du téléphone aux TNO en médiation familiale Par jaussoin le 30/11/09 Bonjour, je suis l’auteure de l’article que vous citez au sujet de la ligne téléphonique mise en place aux Territoires du Nord-Ouest du Canada dans le cadre de la médiation familiale. Il est bon de se situer dans le contexte géographique de ce lieu : un territoire grand comme deux fois la France avec seulement 36 000 habitants, trois routes et beaucoup d’aérodromes pour rejoindre des communautés très éloignées de plusieurs centaines de kilomètres, voire milliers de kilomètres, les unes des autres. Le téléphone s’avère le moyen le plus efficace de joindre un médiateur, souvent localisé à Yellowknife, la capitale des TNO. Le contexte culturel est lui aussi important à reconnaître. L’isolement, les grandes distances et l’hiver très long font que chacun et chacune vit profondément ancré dans un quotidien qu’il ou elle assume souvent en silence. Si on veut survivre dans le Nord, on doit avoir la politesse de ne pas se plaindre ni faire étalage de ses soucis, porter seul son fardeau est souvent la règle de vie. La prise de contact par téléphone peut rester anonyme et facilite dès lors une première mise en confiance. Ce service était attendu avec impatience par de nombreux intervenants sociaux et il est certainement déjà à la limite de ses possibilités. Il a au moins le mérite d’exister dans un environnement socio-économique marqué par la solitude, des hivers glacials et très longs et un isolement inimaginable pour un civilisé qui habite proche d’une ville. Bien cordialement, Françoise Jaussoin